Des quatre coins de la France, 500 000 salariés, retraités, lycéens, étudiants et chômeurs, ainsi que de très nombreux élus, ont défilé contre la mise à mort du droit du travail par la loi El Khomri. Du jamais-vu depuis la mobilisation contre le CPE, en 2006. Au cœur du défilé parisien, fort de plus de 100 000 manifestants, une très forte colère contre cette casse de l’outil essentiel aux droits des salariés !

Au cœur des défilés, une très forte présence de la jeunesse venue exprimer son inquiétude et ses revendications.
Dans un contexte de fortes attentes sociales, où de plus en plus de voix s’élèvent et se manifestent au sein de toutes les couches de la société pour demander moins de précarité, plus d’emplois, plus de moyens pour vivre convenablement autour de plus de solidarité. Cette journée d’action du 9 mars est une première réponse du monde du travail et de la jeunesse face à l’intransigeance du gouvernement et l’arrogance du patronat dans la conduite de plusieurs réformes rétrogrades en particulier celle du code du travail.

A l’appel de 22 organisations de jeunesse et de plusieurs organisations syndicales ce sont plus de 144 lieux de manifestations et de rassemblements unitaires qui ont été recensés dans le pays.
Cette première mobilisation est incontestablement une grande réussite avec plus de 500 000 manifestants descendus dans la rue. Elle constitue un formidable point d’appui pour les futures mobilisations, notamment celles des retraités le 10 mars, des fonctionnaires le 22 mars ou encore celles de milliers de salariés dans les entreprises qui, luttent quotidiennement pour améliorer leurs condition de travail, leurs salaires, défendent leur emplois, résistent aux répressions syndicales. C’est un bon tremplin pour réussir les prochains rendez-vous jusqu’à l’appel unitaire du 31 mars prochain.

Cette journée de mobilisation est un premier avertissement lancé au gouvernement qui ne peut rester sourd devant la colère exprimée partout en France.