L’intersyndicale et les mouvements et organisations étudiants, lycéens et de la jeunesse appellent à une nouvelle journée de grèves et de manifestations pour le retrait du projet de loi, le 28 avril, avant un 1er Mai de lutte. Objectif: mettre la pression sur les députés qui examinent le texte à partir du 3 mai.
« Si on veut obtenir le retrait du projet El Khomri, c’est maintenant qu’il faut mettre le paquet ! ». CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL appellent les salariés, les étudiants et les lycéens à « se mobiliser à nouveau par la grève et à participer massivement aux manifestations » le 28 avril et, dans la foulée, le 1er Mai. Les manœuvres du gouvernement pour tenter de diviser l’intersyndicale nt échoué. Les syndicats étudiants, comme les autres organisations, continuent de revendiquer le retrait du texte. À défaut d’être entendus par le gouvernement dont ils dénoncent « l’entêtement », les syndicats veulent mettre la pression sur les députés alors que l’examen du texte débutera à l’Assemblée nationale le 3 mai. Les aménagements apportés successivement par le gouvernement puis par la commission des Affaires sociales du Palais-Bourbon n’ont pas levé toutes les oppositions parmi les parlementaires. « Le travail d’amendement devra se poursuivre », a ainsi reconnu le député socialiste et rapporteur du texte, Christophe Sirugue, tandis que François Hollande, lors de l’émission « Dialogues citoyens » du 14 avril, a ouvert la porte à « des corrections » supplémentaires pour vaincre les réticences.

À Paris, la manifestation partira de la place Denfert-Rochereau, à 14 heures, pour rejoindre la place de la Nation.