Parce qu’ils n’ont de cesse d’intervenir pour dénoncer les mauvais coups de la présidente Pécresse contre la grande majorité des Franciliens, parce qu’ils n’ont de cesse d’avancer des contrepropositions, et que ça doit se savoir, vous trouverez désormais ici le lien pour vous rendre sur le blog des élus du groupe Front de Gauche, PCF, PG et Ensemble et République & socialisme du Conseil régional. C’est dans la rubrique « les liens » à la droite de mon blog.
Le Front de Gauche compte 11 élus au Conseil régionale d’Ile de France. Parmi eux, mon ami Jean-Michel Ruiz, qui est également le secrétaire fédéral du PCF du Val d’Oise. Pas facile pour ces onze élus de faire face au bulldozer Valérie Pecresse , présidente « Les Républicains » de la Région qui mène un programme d’austérité et de mesures antisociales. Un exemple : en matière d’aide à la construction de logements sociaux, la majorité de droite a décidé de supprimer les aides aux communes disposant déjà sur leur territoire de 30 % d’habitations de ce type. Ce qui revient à stopper la construction sociale dans de nombreuses localités.
Toujours au chapitre du serrement de vis financier, Valérie Pécresse a décidé une baisse de 120 millions du budget de fonctionnement. Ce qui se traduit par le non-remplacement de tous les départs à la retraite au siège de la région (où travaillent environ 2 000 fonctionnaires et 8 000 dans les lycées), soit bien plus que les mesures initiées en 2007 par Nicolas Sarkozy pour qui il s’agissait de ne pas remplacer un départ sur deux. Peu après Valérie Pécresse a annulé les aides régionales pour la formation de 500 détenus en vue de leur réinsertion. Aujourd’hui, elle entretient le flou sur le financement futur du pass le Navigo (actuellement à 70 euros par usager). Quant à certaines de ses promesses de campagne comme « l’achat de 30 fois plus de trains » pour les métros RER et Transiliens, ce n’est plus dans les discours. Pécresse tape fort, mais pour autant nos élus ne baisse pas la garde et ils interviennent pour que la Région Ile-de-France ne devienne pas le nouveau laboratoire des partisans d’une politique néo-libérale, anti-sociale et anti-environnementale et cela au détriment des Franciliens et Franciliennes.