
Le groupe LREM à l’Assemblée nationale : 305 député.e.s dont 289 godillots et un (Thierry Solère) visé par une enquête pour corruption et fraude fiscale.
A-t-on déjà vu majorité de député.e.s plus croupionne ? Les députés LREM ne souhaitaient pas créer de commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Benalla. Puis ils ne voulaient pas que les auditions soient publiques. Il a fallu toute la détermination des députés de l’opposition pour qu’il en soit autrement. Aujourd’hui, les macronistes refusent encore et toujours de convoquer de nombreuses personnes dont le témoignage est pourtant indispensable. Cette commission d’enquête est une véritable parodie. Sa présidente et ses représentants LREM torpillent ses travaux et vont vite bâcler d’un vrai-faux rapport. Un seul mot d’ordre : protéger leur gourou en étouffant la vérité. L’ensemble des députés LREM ne forme qu’un système d’abus de pouvoir.
Étouffer toute vérité ? Bien sûr que oui ! Pour preuve, ce jeudi , Benalla accorde un entretien au journal Le Monde, alors que côté godillots du souverain on prétend ne pas pouvoir l’auditionner ? Quelle fumisterie ! Et la liste des personnalités que la Macronie refuse de recevoir est longue : à Kohler et Benalla s’ajoute Jean-Marie Girier, chef de cabinet de Gérard Collomb, qui a supervisé le recrutement de Benalla pour la campagne présidentielle de Macron. Il y a aussi les syndicats policiers, déjà reçus au Sénat, où le déroulement sérieux des travaux contraste cruellement avec celui de l’Assemblée. Il y a encore Vincent Crase, salarié de LaREM et collaborateur de l’Élysée qui était aux côtés de Benalla le 1er Mai, tout comme Philippe Mizerski, le policier chargé de les accompagner. Sans oublier Bruno Roger-Petit, porte-parole de l’Élysée, qui le premier a fait état d’une sanction qui pose question, puisque aucune retenue sur le salaire de Benalla (7000 euros net mensuels) n’a pas été appliquée, comme l’a avoué Patrick Strzoda, directeur de cabinet du président de la République.
Le préfet de police de Paris a fait état de “copinages malsains”. Il ne se trompe pas sauf que ces copinages touchent l’ensemble de la machine macroniste. Cette majorité très très à droite, on la croyait docile, elle n’est que servile et corrompue. S’il y en avait qui croyaient encore à la promesse de Macron d’une gouvernance transparente et exemplaire, les voilà servis ! Il y a vraiment quelque chose de pourri au sein de LREM. Outre les mesures prises comme par plaisir contre les salariés, la jeunesse, les retraités, l’environnement, les migrants , le droit des Femmes, il y a donc aussi le mensonge, la manipulation, la servilité et le mépris de nos institutions et de la démocratie.

S’il y en avait qui croyaient encore à la promesse de Macron d’une gouvernance transparente et exemplaire, les voilà servis ! Il y a vraiment quelque chose de pourri au sein de LREM.