En 2015, Charlie Hebdo était victime d’un attentat qui avait pour but de le faire taire à jamais. Cinq ans après, Charlie Hebdo est toujours vivant. Au grand regret de ceux qui espéraient le voir disparaître, au grand regret aussi de ceux qui l’avaient toujours détesté. Ce mardi 7 janvier, cela fait cinq ans qu’un attentat a eu lieu dans la rédaction de Charlie Hebdo faisant douze morts. Dans son numéro spécial, le journal satirique s’attaque aux nouveaux censeurs et donnent la parole aux proches de victimes. A lire absolument !
Comme il le fait chaque année lors de cette douloureuse date anniversaire, le magazine Charlie-Hebdo publie un numéro spécial. Celui sortie aujourd’hui est consacré aux nouvelles formes de censures et s’en prend aux « nouveaux gourous de la pensée formatée ». « Hier, on disait merde à Dieu, à l’armée, à l’Eglise, à l’Etat. Aujourd’hui, il faut apprendre à dire merde aux associations tyranniques, aux minorités nombrilistes, aux blogueurs et blogueuses qui nous tapent sur les doigts comme des petits maîtres d’école », écrit Riss, le directeur de la rédaction, dans son éditorial. « Aujourd’hui, le politiquement correct nous impose des orthographes genrées, nous déconseille d’employer des mots supposés dérangeants », ajoute-t-il, fustigeant les « nouveaux censeurs » qui « se croient les rois du monde derrière le clavier de leur smartphone »

C’était il y a cinq ans ! Aujourd’hui, l’Etat lui-même tente d’intimider les journalistes. Le premier coup législatif de Macron et de son gouvernement tombe en juin 2018 avec la transcription dans le droit français du »Secret des affaires »