
Tignous, lâchement assassiné le 7 janvier 2015 avec ses potes Charb, Cabu, Wolinski et Honoré.
Partout dans le monde le dessin de presse est la tradition du libre penseur graphique, à la fois journaliste, esprit critique et artiste. Dans certains pays, ce droit est bafoué. Des dessinateurs y sont emprisonnés, condamnés à de lourdes peines de prison. Miroir fidèle de notre société, le dessin de presse affûte également notre sens critique. Le trait de crayon est souvent, trempé dans l’humour, la poésie ou la révolte. Sensible ou cynique, il défend toujours la liberté d’expression. C’est pourquoi je reste profondément attaché à ce droit. Même si elle peut offenser. Car sans la liberté d’offenser elle cesse d’exister. “La liberté d’expression, ce n’est pas « liberté d’expression MAIS », c’est « liberté d’expression OUI », précisait Luz, dessinateur à Charlie Hebdo au lendemain de l’assassinat de ces amis.
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