
Salah Hamouri avec ses parents en décembre 2011 après avoir injustement purgé 6 ans, 9 mois et 7 jours dans les geôles israéliennes.
Un juge doit dire aujourd’hui s’il entérine la mise en détention administrative de six mois de Salah. Emmanuel Macron est toujours sans voix malgré les soutiens qui se multiplient en France pour la libération du Franco-Palestinien.
Notre ami Franco-Palestinien Salah Hamouri comparaît à nouveau, aujourd’hui (5 septemebre), devant un juge qui décidera ou non s’il reste en détention administrative pour six mois. Pourtant, du côté des autorités françaises, c’est un silence effarant et effrayant. Malgré les interpellations directes de plusieurs députés et sénateurs (PCF, PS, FI notamment), les appels de nombreuses associations dont Bezons West Bani Zaïd, Emmanuel Macron, pourtant disert s’agissant des restrictions de liberté dans d’autres pays, n’a pas un mot pour notre compatriote soumis aux « lois » de l’occupation israélienne. Est-ce par ce silence qu’il entend retrouver « la voie d’une France reprenant son rang parmi les nations en Europe, répondant aux défis du monde actuel et faisant entendre clairement son point de vue », comme il le déclarait lors de son discours devant les ambassadeurs, prononcé le 29 août ?
Le ministère français des Affaires étrangères, qui a fait recevoir, vendredi, une délégation composée du président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), et Patrick Le Hyaric, député européen, par un de ses hauts fonctionnaires, ne semble pas non plus si préoccupé. Le site du magazine l’Express cite le ministère des Affaires étrangères, qui a exprimé sa « préoccupation face au recours extensif à la détention administrative » et « appelle », par ailleurs, « les autorités israéliennes à permettre à son épouse française Elsa et à leur enfant de lui rendre visite ». Mais l’épouse française de Salah Hamouri a été refoulée à l’aéroport de Tel Aviv la dernière fois qu’elle a voulu, avec leur bébé, rejoindre son mari, dont elle se trouve séparée de fait.

Le Souverain Emmanuel Macron avait déjà créé une forte polémique en invitant Netanyahu, chef du gouvernement israélien, tortionnaire de la Palestine, le 16 juillet dernier à Paris pour la commémoration de la rafle Vel d’Hiv.