Dans le courant du mois d’août, le ministre de l’Intérieur annonçait sa volonté de reconstituer la police de proximité – supprimée par Nicolas Sarkozy – et de l‘expérimenter dès la fin de cette année. J’ai aussitôt saisi le ministre pour lui indiquer que je portai notre ville candidate pour accueillir ce dispositif. Celui-ci vient de me répondre.

A l’appel du maire, plusieurs milliers de Bezonnais s’étaient mobilisées contre la fermeture du commissariat, à travers la signature d’une pétition et des manifestations.
Il est vrai que dans le domaine de la sécurité Bezons n’a pas été épargnée, avec notamment la réduction considérable des effectifs et des missions de notre commissariat. Dans mon courrier, Je le précisais d’ailleurs en ces termes « Alors que notre commissariat comptait, il y a encore quelques années, 85 policiers, il n’est désormais plus qu’un simple poste de police, dépendant du commissariat d’Argenteuil. Il dispose d’effectifs réduit à la portion la plus congrue et propose des horaires d’ouverture considérablement restreints, ainsi qu’une fermeture au public le week-end et la nuit. Comme vous le savez, Monsieur le Ministre, nombreuses sont les villes qui, comme la nôtre, enregistrent une hausse des actes d’incivilités et des trafics de cannabis. Et ce malgré le remarquable travail des policiers, travaillant souvent dans des conditions difficiles ».
Ma requête a été entendue puisque le cabinet du ministre m’a répondu que, « le ministre a pris connaissance » de mes observations et qu’il « saisit le Préfet, directeur général de la police, aux fins d’un examen diligent de sa requête ». J’espère donc être rapidement contacté par Monsieur le Préfet du Val d’Oise et pouvoir annoncer aux Bezonnais le retour de la police cette police du quotidien dans notre ville.
Ci-dessous, la lettre adressée au Ministre et la réponse de ce dernier :
LETTRE à COLLOMB. Police de proximité aout 2017
REPONSE LETTRE à COLLOMB. Police de proximité aout 2017