Peu importe que l’on parle de lui en mal, tant que l’on parle de lui. Cela semble être la philosophie de Robert Ménard. Le maire de Béziers dans l’Hérault se trouve une nouvelle fois au cœur d’une polémique avec sa nouvelle et odieuse campagne d’affiches. Quand le gouvernement va-t-il se décider à enclencher une procédure de révocation de ce maire qui ne respecte rien !

R.Menard avec Marine Le Pen. Cette dernière ayant activement soutenu sa candidature à la mairie de Béziers.
Robert Ménard fait encore parler de lui. Depuis plusieurs mois, le maire de Béziers réclame l’arrivée du TGV dans sa ville à coup de campagnes étranges et honteuse , réunissant par exemple Donald Trump et Kim Jong-un sur un même visuel. Mais lundi 11 décembre, l’édile, élu avec le soutien du Front national a versé dans « l’ignoble » selon l’ancienne ministre Laurence Rossignol, en lançant une nouvelle campagne polémique. Sur ces affiches, on peut notamment voir un squelette qui « attend toujours » le TGV, Lénine sur une chaise avec une référence au « Wagon plombé », ou encore un sage-femme qui porte une locomotive dans ses bras, entre les jambes écartées d’une femme, accompagné de la légende: « alors t’accouches? ».
Si on peut déjà douter du bon gout de ces affiches là, c’en est une autre qui a attiré l’attention de l’ancienne ministre du droit des femmes Laurence Rossignol. On y voit une jeune femme, attachée sur les voies et un train qui progresse, se dirigeant droit sur victime, en arrière plan. Un visuel qui fait référence, selon la Sénatrice, à un fait divers glaçant datant de juin 2017.Un homme avait tué sa compagne âgée de 34 ans, mère de quatre enfants, en l’attachant sur les voies à l’approche d’un train à grande vitesse, avant de se suicider.

La nouvelle campagne d’affichage de Robert Ménard à Béziers suscite à juste titre de vives critiques sur la banalisation des violences faites aux femmes.