De nombreux habitants de Bezons se sont réunis ce dimanche 11 novembre au matin, autour du monument aux morts, dans l’ancien cimetière, sur lequel sont gravés les noms des 263 Bezonnais morts au cours de ce terrible conflit. Elus, pompiers, police nationale, anciens combattants, porte-drapeaux, ainsi que les membres d’une délégation irlandaise, ont participé à ce moment solennel, à l’occasion du centenaire de l’Armistice de 1918.
La Première Guerre mondiale, qui a tout d’abord impliqué les puissances européennes avant de s’étendre à d’autres continents, a fait en un peu plus de quatre années environ 10 millions de morts – 1,4 million côté français –, auxquels s’ajoutent des millions de blessés, invalides et mutilés mais également de veuves et d’orphelins. Un centième anniversaire plus particulièrement marqué au niveau gouvernemental par la tentative de réhabilitation de Pétain frappé d’indignité nationale et condamné pour haute trahison, conduite par le chef d’État et son gouvernement. Et si j’ai tenu à condamner à nouveau cette dérive historique et idéologique dans mon discours, mes propos furent avant tout un message de Paix.

Les membres de la délégation irlandaise, invités par le Comité de jumelage de Bezons, ont également rendu hommage aux bezonnais tués durant ces quatre années de conflit.