Comme à Bezons lors des élections professionnelles dans la fonction publique, la CGT est confirmée, au niveau national, comme première organisation syndicale dans la Fonction publique. La centrale syndicale conserve sa position de numéro Un avec 21,8% des voix, et près de 3 points d’avance sur le la CFDT. La CGT demeure nettement en tête dans le secteur hospitalier et dans la fonction publique territoriale et progresse dans les deux tiers des scrutins concourant au Conseil Supérieur de l’État. Néanmoins, la CFDT devient première organisation syndicale secteurs public et privé confondus.
La CGT confirme sa première place dans la fonction publique dans son ensemble (État, hospitalière, territoriale) en remportant 21,8 % des suffrages, selon les premiers résultats officiels des élections professionnelles organisées du 29 novembre au 6 décembre. La CFDT conserve sa deuxième place avec 19 % des votes, suivie par FO (18,1 %) qui subit peu d’érosion malgré les scandales récents ayant entraîné la démission de son secrétaire général. Un tiercé stable par rapport aux dernières élections, organisées en 2014. Mais une faible participation des électeurs risque de bousculer le podium au niveau global, car en additionnant les voix exprimées dans le privé et le public la CFDT serait en tête, détrônant pour la première fois la CGT. Si, à l’heure où nous publions ces lignes, la confédération CGT attendait encore une remontée plus précise des bureaux de vote pour s’exprimer, tandis que le secrétaire d’État à la Fonction publique Olivier Dussopt se cantonnait à énumérer les premiers pourcentages dans ce secteur, le numéro un de la CFDT annonçait sur Twitter : « C’est historique : la CFDT devient le 1er syndicat en France, public et privé confondus. »
Pour Céline Verzeletti, secrétaire confédérale CGT, « les résultats ne sont pas encore complètement définitifs, mais l’écart de plus de 20 000 voix qui existait entre la CGT et la CFDT est remis en question et, en agrégeant le cycle précédent de votes dans le secteur privé, la CFDT passe devant nous en nombre de voix exprimées ». Le différentiel des votes profiterait effectivement à la CFDT, même si les deux organisations accusent un recul dans le public : la centrale de Montreuil perd 78 500 voix, quand le syndicat de Laurent Berger subit une baisse de 47 620 suffrages par rapport à 2014, selon les chiffres présentés hier à la presse par le secrétaire d’État à la Fonction publique. Si le recul de l’expression des fonctionnaires profite aujourd’hui à la CFDT, la dirigeante CGT remarque qu’un nouveau cycle d’élections dans les entreprises privées a commencé en 2018 avec l’obligation pour toutes d’élire le nouveau CSE (comité social et économique). D’après elle, une nouvelle évaluation globale des votes dans quelques mois pourrait remettre à nouveau en question la première place de la CFDT.

Chez les agents communaux de Bezons, tous collèges et commissions confondus, la CGT reste nettement en tête avec 16 sièges contre 6 pour la FSU.