Gabriel Péri fut journaliste, secrétaire national des Jeunesses communistes en 1922 ; membre du Comité central du Parti communiste de 1924 à 1929, chef des services de politique étrangère de l’Humanité, député d’Argenteuil-Bezons de 1932-1940. Le 15 décembre 1941, il est fusillé par les nazis avec d’autres otages, au Mont-Valérien. Il venait d’avoir 39 ans.
Dans sa dernière lettre, il écrivait : Que mes amis sachent que je suis resté fidèle à l’idéal de toute ma vie ; que mes compatriotes sachent que je vais mourir pour que vive la France. Une dernière fois j’ai fait mon examen de conscience : il est très positif. C’est cela que je voudrais que vous répétiez autour de vous. J’irais dans la même voie si j’avais à recommencer ma vie. J’ai souvent pensé, cette nuit, à ce que mon cher Paul Vaillant-Couturier* disait avec tant de raison, que le communisme était la jeunesse du monde et qu’il préparait des lendemains qui chantent. Je vais préparer tout à l’heure des lendemains qui chantent. Sans doute est-ce parce que Marcel Cachin a été mon bon maître que je me sens fort pour affronter la mort. Adieu et que vive la France ! ». Comme chaque année, je vous invite, avec la section Jacky-Leser du PCF de Bezons, à rendre hommage à ce député communiste de notre circonscription.